- électrode
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• 1836; angl. electrode (1834); de electric et -ode1 ♦ Électr. Conducteur par lequel le courant arrive ou sort dans un électrolyte, un tube à gaz raréfié et, en général, un milieu où il doit être utilisé. Électrode positive. ⇒ anode. Électrode négative. ⇒ cathode. — Chacune des tiges (de graphite, de métal) entre lesquelles on fait jaillir un arc électrique. — Chacune des bornes de certains dispositifs électroniques. ⇒ grille. Électrodes d'un transistor à effet de champ.2 ♦ (1890) Phys., méd. Conducteur électrique appliqué sur une partie de l'organisme.électroden. f.d1./d Pièce conductrice permettant l'arrivée du courant électrique au point d'utilisation.d2./d Chacune des pièces (anode ou cathode) d'un dispositif électrochimique qui permettent le passage des électrons.d3./d MED Conducteur utilisé soit en électrothérapie, soit pour recueillir les courants électriques de l'organisme.⇒ÉLECTRODE, subst. fém.Extrémité d'un conducteur électrique libérant ou captant un courant électrique, un flux électronique passant dans un fluide ou dans le vide. Électrode positive (anode), négative (cathode); électrode de graphite; électrodes d'une cuve à électrolyse, d'un tube cathodique. L'ionisation de l'atmosphère entre électrodes [d'un arc] dépend non (...) seulement de la valeur actuelle du courant, mais encore de ses valeurs antérieures (J. MERCIER, Radio-électr., t. 1, 1937, p. 47).— Spéc., MÉD. Extrémité d'un conducteur électrique mis en contact avec une partie de l'organisme pour capter les variations du courant électrique produit ou pour y appliquer un traitement électrique. Électrodes à anse pour fulguration de la prostate par cystoscopie directe (Catal. instrum. chir. [Collin], 1935, p. 331).Prononc. et Orth. :[
]. Enq. : /
/. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1838 (Ac. Compl. 1842). Empr. à l'angl. electrode (electr[ic] + [an]ode) terme forgé en 1834 par le physicien anglais M. Faraday (in place of the term pole I propose ... Electrode; ds NED). Fréq. abs. littér. :1. Bbg. BONN. 1920, p. 53, 180.
électrode [elɛktʀɔd] n. f.ÉTYM. 1836; angl. electrode, Faraday, 1834, de electric, et -ode, grec hodos « chemin ». → Anode, cathode.❖♦ Didactique et courant.1 Électr. Conducteur par lequel le courant arrive (électrode positive ou anode) ou sort (électrode négative ou cathode) dans un électrolyseur, un tube à gaz raréfié et, en général, un milieu où il doit être utilisé. || Électrode soluble, qui se décompose pendant l'électrolyse. || Électrodes d'un tube cathodique. — Chacune des tiges (de graphite, de métal) entre lesquelles on fait jaillir un arc électrique.2 (1890). Phys., méd. Conducteur électrique appliqué sur une partie de l'organisme. || Électrode cutanée, interne. || Appliquer, fixer, implanter des électrodes.0 En électrophysiologie, M. D'Arsonval a imaginé de nouvelles électrodes impolarisables, n'exerçant aucune influence nuisible sur les tissus vivants.L. Figuier, l'Année scientifique et industrielle 1891, p. 519 (1890).➪ tableau Vocabulaire de la chimie.❖COMP. Microélectrode.
Encyclopédie Universelle. 2012.